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"La parole perdue" de V. Cabesos et F. Lenoir.
Une jeune femme, archéologue, spécialisée dans le médiéval, se retrouve sur une mission à Vézelay, au cœur même de l'abbaye romane, avec une équipe réduite.
Elle a une petite fille nommée Romane, âgée de 6 ans...et...
Et je me rends compte, à ce niveau de lecture, que 6 années sont passées depuis une précédente aventure qui se déroule au Mont Saint Michel. Certaines bribes de cette intrigue, sont dévoilées dans ce roman et me privent définitivement du plaisir de découverte. Je lirai tout de même l'histoire pour me charger des informations historiques fournies sur ce lieu.
Mais pourquoi les éditeurs ne prennent ils pas la peine de donner des numéros aux volumes parus! Je le fais pour vous Lecteurs!
Premier volume:
"La promesse de l'ange"
Second Volume:
"La parole perdue"
Ne me remerciez pas, c'est tout naturel.
Revenons au sujet!
Vézelay est un petit village de Bourgogne connu pour sa basilique qui abrite les reliques de la pécheresse Marie-Madeleine. Elle est également un lieu de passage sur la route de Saint-Jacques de Compostelle. Notre archéologue poursuit ses recherches afin de trouver les preuves tangibles du culte de Marie-Madeleine.
Ses fouilles vont être ralenties à la suite d'étranges meurtres survenus à Pompéi sur le chantier d'un ami proche, archéologue lui aussi et par la maladie troublante de Romane...
On navigue sur un plan métaphysique et spirituel, entre la Rome des persécutions aux premiers chrétiens, Pompéi avant l'éruption de l'Etna, et pendant les fouilles, Vézelay au temps présent et passé...
Tout part d'un constat: Jésus n'a jamais transmis d'écriture...et le postulat est de trouver "l'écriture" sainte! Connaître la phrase écrite par Jésus, sur le sable, au pied de la femme adultère! Il écrivait, attendant la sentence des hommes qui l'entouraient. Il venait de déclamer la fameuse phrase qui les renvoyait à eux-mêmes:"que celui qui n'a pas pêché, lui jette la première pierre"...quel fin stratège....
On a même le privilège de "séjourner" dans l'abbaye de Cluny et de réaliser toutes les tensions existants entre confréries, et les "guerres" économiques qui les préoccupaient. Il fallait bien vivre à l'époque aussi!
La surprise, c'est une écriture ou certaines intentions d'écriture, un peu...stéréotypées!
Je m'attendais à cette qualité précise et riche dans les détails historique de la part de F. Lenoir, grand spécialiste et historien de la culture chrétienne.
Voici Frédéric Lenoir: on écoute toujours mieux quand le professeur est plaisant à regarder!!
Mais je suis tracassée de constater la médiocrité(toute relative, bien sûr!) de la plume de V. Cabesos, après avoir lu sa rencontre avec F. Lenoir:
"...le Mont Saint-Michel suscitait une admiration mêlée de crainte: sa beauté irréelle et unique était celle des chefs d'œuvre de l'humanité, pour lesquels on se demande, par foi ou par pessimisme, s'ils furent guidés par une autre main que celle de l'humain."
Il faut peut-être l'imputer à la partition à quatre mains!
Tags : volume, roman, lecture, perdue, parole, cabesos, lenoir, frédéric, vézelay
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