• Si , si c'est possible!

    Il s'agit d'un produit que j'ai trouvé en hypermarché.

    Savez-vous qu'une grande surface passe de supermarché à hypermarché, quand la surface dépasse 2500m².

    Au rayon droguerie, bien sûr.

    C'est le produit Briochin,(non, ce n'est pas une blague et non, je ne me suis pas trompée de rubriques!) à base de savon noir, prêt à l'emploi. Un peu cher, je conseille de le garder pour ce genre de tâches. Il excelle avec le gras et la poussière mélangée. Par exemple dans des endroits qu'on ne voit pas mais qui existent malheureusement pour nous, surtout dans la cuisine! Ce peut être le haut des placards ou des objets décoratifs au-dessus, là-haut, trop haut! La suspension, et la hotte.

    Le genre de tâches ingrates  puisque invisibles. Autant s'en débarasser comme les fées que nous sommes assurément.

    Un pshitt sur la surface et sur l'éponge humide, et, curieusement, sans frotter et suer, le lavage se fait vite et bien. Inutile de prendre votre douche après, donc, quelque part, on fait des éconnomies!

    Pouvais-je omettre ce truc?... Non, je suis solidaire!

    PS: à essayer aussi sur les tâches textiles, comme sur les torchons, au niveau des  aisselles  ou des cols de chemisiers. Très efficace!

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  • Oui, il s'agit de croque-monsieur et comme je répondais à mon fils qui me posait judicieusement la question:(il y a très longtemps, quand il était mon p'tit bonhomme)

    " Et pourquoi on les appellerait pas des croque-madame?"

    "On pourrait en effet, mon chéri! Mais, sache que les croque-madame existent aussi! Ce n'est tout simplement pas la même recette! Il s'agit d'une tartine beurrée, avec une tranche de jambon et du gruyère. On ne la recouvre pas, c'est tout."

    Et en voyant son air gourmand à cette description, je lui ai promis:"La prochaine fois!"

    Quant à mes croks, j'en fais de deux sortes, puisque j'ai une fille végétarienne!

    Prévoir, du pain de mie sans croûte. C'est une invention formidable que j'aurai pu  faire breveter il y a longtemps, puisque je transformais chaque tranche de pain de mie, sans croûte! Et oui, nous sommes des délicats dans la famille...

    Pour la moitié, beurrer chaque tranche. Faites en sorte de sortir votre beurre au moins une heure à l'avance, voire plus. Il sera facilement tartinable. Alors, bien sûr, on utilise du vrai beurre. Le premier prix suffit.

    Poser une tranche de Chedar sur la tartine, déposer du jambon, une nouvelle tranche de Chedar et une tartine beurrée. Vous vous organisez en préparant vos tranches de façon à déposer les ingrédients sur vos tartines beurrées. Ça peut se faire assez vite. La générosité des ingrédients rend le crok meilleur.

    Il existe, d'autres tranches de fromages prédécoupées: de la mozzarella, de l'emmenthal,.. A vous de varier les plaisirs.

    Pour la seconde moitié, on procède différemment:

    étaler vos tranches, les unes contre les autres et les arroser d'un filet d'huile d'olive. Tartiner délicatement de moutarde à graines: là, éviter d'être généreuse au risque d'avoir la moutarde qui vous monte au nez... Mais c'est si vrai comme réaction. Vous avez l'impression que votre nez est sur- doté de canaux prêts à exploser.

    Déposer des tranches fines de tomates et de Chedar.Idem pour la seconde tartine avec laquelle vous la recouvrez.

    Utiliser l'appareil à croque, sans chauffer trop fort car il faut donner le temps au fromage de fondre. Vous aurez des croks épais, car vous aurez été généreuse et s'il vous en reste vous les faites réchauffer en deux fois au grille-pain.

    Vous pouvez les couper en diagonale dans l'assiette et prévoir une coupe de salade verte et soit une salade de fruits du moment, soit une compotée rapide.

    Les petits et les grands adorent!

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  • J'ai suivi une émission culinaire avec l'adorable Julie Andrieu. Elle se trouvait sur New York et finissait sa visite avec Marc Lévy, l'écrivain à franc succès qui loge là-bas. Saviez-vous qu'ils sont tous les deux cousins? Enfin plus ou moins..leur grand-parents se sont mariés(seconde noce) et leur mères respectives ont été très proches...

    C'était la séquence People!

    Bref! Lors de cette émission, ils décident de faire leur marché en plein centre ville, à New York , et ensemble ils élaborent leur salade César, sur un banc public. Pittoresque, tout de même! Beaucoup de fou rire, de maladresse(il n'est pas simple de cuisiner sans cuisine!!!). La recette semble simple et délicieuse.

    Je prends note, succinctement,de la recette sur une feuille volante, décidée à la goûter!

    Quelques semaines plus tard, je me rappelle de cette recette au moment des courses et j'achète tout ce dont j'ai besoin pour la réaliser.

    Arrivée à la maison, je cherche désespérément la feuille. Introuvable! Je suis obligée de fouiller dans mon souvenir. Pas brillant! Aussi , je procède à quelques recherches sur internet. Mais il y a des contradictions  au niveau des ingrédients. Bon! Je vais arranger ça à Ma sauce! Et ce sera Ma recette.

    Je mixe tous les ingrédients dans le petit robot,afin de réaliser ma sauce spéciale salade César! Je dresse ma salade et arrose généreusement de la sauce dont le goût me satisfait complètement.

    A table!!! Et comme souvent, c'est d'abord mon petit chien qui arrive en premier!!!

    Tous ,devant leur plateau, ils me complimentent sur le dressage de l'assiette(Merci, Merci!!) et aux premières bouchées, je les observe subrepticement. La fourchette en l'air, ça fronce les sourcils, ça fait des espèces de grimaces avec la bouche, ça fait tourner la langue. Visiblement, ça cherche l'erreur. L'air de rien, je m'exclame:

    "Mumm, c'est bon, hein?"

    "Heu! C'est ta sauce, il y a un ingrédient que je n'arrive pas à définir..."

    "Ouais, c'est bizarre! Tu as mis quoi?"

    "Ah! Je refuse de dévoiler quoi que ce soit!" Fermement décidée à, au moins, attendre qu'ils aient fini la salade.

    Mon fils comprend le danger à connaître le fatal ingrédient, qui risque de le dégoûter de tout le repas et  s'écrie:

    "surtout, je ne veux pas savoir! Mais, tu pourras garder cette sauce rien que  pour toi, maman! On n'en veut plus, merci!"

    Bon, tant pis!

    Alors, les ingrédients? -dient, -dient.(On est en pleine contestation, alors, les vieux réflexes de 68 reviennent)

    A mixer: un jaune d’œuf, une cuillère de moutarde,de l'huile d'olive, un filet de citron, du vinaigre, du parmesan,...Jusque là, normal.

    Mais, vous rajoutez deux filets d'anchois!Et voilà, l'origine du goût curieux.

    Bonne Sauce!

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  • Première image de Nancy: sa Gare, sa place, la neige, le froid glacial, le garage de location de voiture et l'hôtel Ibis.

    Il programme le GPS de la voiture: Lunéville, quai des petits bosquets.

    "On doit manger avec le directeur de la coopérative laitière  et son épouse. Demain, il me fera visiter l'entreprise"...

    Elle grimace. Elle pense que c'est la meilleure tactique pour appâter son Minou sans travail.Un repas avec les épouses, un moment d'intimité pour se jauger!

    Dans un premier temps, le côté confidentiel, chaleureux et humain, puis, le lendemain visite de l'entreprise! Le côté professionnel avec un rythme effréné, dans le style" vous voyez ici, on ne plaisante pas!", afin de l'amener à prendre une décision rapide, de lui faire toucher du doigt l'Urgence!

    Ils parcourent le trajet dans un silence désolé: les autoroutes s'enchevêtrent et fendent un paysage plat, nu, froid. Il n'y a pas d'horizon, le gris rempli tout l'espace.

     

    Le GPS les conduit d'une voix laconique, vers le rendez-vous. Une petite ville: Lunéville. Le nom de cette ville est entachée de fermeture d'entreprise, une zone sinistrée...mais n'est-ce pas toute la Lorraine qui est sinistrée, amputée de sa sidérurgie, de ses mines, sinistrée d'hommes déchus de leur métier et de tout le reste!

     

    Décidément, ses pensées aussi, sont sinistrées!

    -Force-toi à sourire, pense t'elle, bouge-toi , ne rumine pas! Mouais....

    Le restaurant est kitch à souhait, confortable. On s'y sentirait presque bien.

    Mais, elle ne se pose pas sur la banquette, elle choisit la chaise et ne pose que la moitié de son postérieur: une position inconfortable est le meilleur moyen de rester vigilante et de ne pas se laisser endormir.

    Les présentations se font, l'épouse est charmante et même avenante.

    Elle s'efforce d'être présente.

    "..Et puis, vous pourrez inscrire vos enfants au collège et au lycée ici, à Lunéville..."

    Elle essaie d'avoir l'air intéressée, car elle sait que ses yeux parlent trop souvent pour elle et la trahissent, mais en elle, il y a des turbulences.

    "Non, je ne vais pas inscrire mes enfants au lycée de Luneville! Mais non!Mais elle divague, cette femme. Jamais on viendra ici! Encore les changer d'horizons, je ne peux pas! Je vis un cauchemar!Mais qu'est-ce que je fais là!"

    Et elle repart vers les terres d'Aveyron où leur vie était toute tracée. Ces terres sauvages, les plus beaux paysages de sa vie, fiers, rudes, majestueux et si calmes...Et si loin d'ici...Au Sud! Surtout ne pas se laisser envahir par la vague de mélancolie qui risque de mouiller ses yeux d'un instant à l'autre.

     

    Elle se racle la gorge et fait un sourire courageux! Un pauvre sourire qui fera bien illusion. 

    -Hum, excusez-moi, je reviens!

     Respirer, se calmer, respirer encore.

    De retour dans la salle, elle se détend un peu, et fige son visage avec un sourire avenant qui lui donne la distance suffisante pour apprécier la situation.

    Lui, il accroche bien. Elle le voit, volubile, la tête penchée vers ses interlocuteurs. De temps à autre, elle surprend son regard rapide . Il sent les réticences muettes de sa moitié et son sentiment de culpabilité jette un voile oppressant sur son esprit.

    A la fin de la soirée, ils parlent du bon repas, et de l'accueil chaleureux du couple. Ils regagnent l'hôtel avec toutes ces banalités sans aborder l'essentiel. Ils s'endorment muets. Elle se réfugie dans le sommeil , s'échappe de l'endroit où rien n'est familier. Comme l'inconnu est épuisant!

    Le lendemain, elle se réveille quand il lui dépose un baiser tendre sur le front.

    "Je pars, j'ai rendez-vous dans 5 minutes en bas de l'hôtel. Je ne serai pas de retour avant 15h. Tu te débrouilleras dans Nancy? Profite pour visiter un peu.. Rendez-vous à la gare!"

    La journée est glaciale mais le ciel est d'un bleu profond. Nancy se met sur ses plus beaux atours pour la séduire. La ville est belle. C'est indéniable. Le centre-ville strié d'avenues géométriques est animé, très commercial. Une belle population la sillonne. Nancy exerce un apaisement. Elle a tous les attraits d'une ville jeune, dynamique avec l'emprunte passionnante de l'Histoire. C'est une ville à découvrir. Malgré elle, elle se sent séduite.

    Mais elle arpente seule les rues grouillantes de vie et elle se sent déplacée. Le temps s'allonge. Elle voudrait rentrer, s'enfermer, ne plus avoir de décision à prendre, ne plus partir, ne plus avoir froid... Elle retourne sans difficulté à la gare et s'installe dans un café pour lire, s'évader. Elle regarde son livre, pleine de reconnaissance à son égard. Au moins, avec les livres, elle avait la certitude d'une échappatoire. Elle plonge dans les mots, reléguant la réalité de ce moment et l'inconnu. 

    Il revient . Elle lève la tête et lui sourit. Un sourire intact.

    Quand il se penche sur elle pour l'embrasser, elle s'accroche à lui.

    Et Elle se lance dans un réquisitoire chagrin, tout ce qu'elle a dans son ventre!

    "Je ne veux pas m'installer ici.On est dans l'Est ici. Tu as regardé la carte? C'est tout en haut! Et puis, l'Est, c'est... c'est la Sibérie, Minouuu!

    Moi,je suis du sud, je suis du Soleil, ou juste à côté!

    J'veux pas être si loin! Loin de mon fils, loin de mes parents, nos amis, loin de tout ce que je suis....

    Et puis tu les as entendus parler! Je ne comprends rien , c'est du lourd ici!! Ca doit être l'influence allemande! Ca heurte mes oreilles. Alors que chez Nous,...! Hein?

    Et puis touche mes mains! Je vais avoir du froid plein le corps et je serai tellement frigorifiée que mon esprit, ...même mon coeur sera gelé...."

     

    Le Minou  enserre les mains tendues, et c'est vrai qu'elle sont glacées.

    "Mais, ma chérie, on est déjà loin de notre fils, loin de ceux qu'on aime..;"

    "Oui, mais il va falloir tout  recommencer? Encore? Et puis, tu sais bien comme on a été leurré par Les Autres..."

    "J'ai plus envie!"

    Du coup, Minou ne sait plus.

    Si elle ne veut pas, je ne peux pas. On doit avancer ensemble! Mais que vais-je devenir? Où irons-nous? Je vais attendre, on ne sait jamais. Je vais peut-être recevoir une autre proposition d'embauche.

    Ils repartent vers cet ailleurs qui n'est même pas leur chez eux.Ils sont arrivés dans l'Ouest pour une promesse d'emploi. Et il se retrouve pour la seconde fois à pointer au chômage. 

    Alors, ils ne parlent plus de l'Est.

    Ils arpentent côte à  côte les plages du débarquement , se grisant d'iode, des vastes étendues, marchant respectueusement sur le sable tâché du sang innocent des soldats,des enfants qui avaient l'âge de son fils, de cette chaire à canon sacrifiée.

    Ils vont manger les coquilles Saint-Jacques fraîchement pêchées à Port en Bessin, sur les coups de 15 heures, au retour des bateaux. Ils restent près du feu. Ils sont deux pour les enfants. C'est Minou qui les amène au collège et va les chercher. Pendant qu'elle prépare des crèpes pour le goûter. Quelque fois, ils y vont ensemble. C'est comme des vacances ou une douce convalescence avant d'affronter cet inconnu qui reste à venir.

    Toujours ensemble. C'est la première fois de leur vie de couple qu'ils passent autant de temps à deux.

    Ils vont faire des courses.

    Alors qu'elle flâne dans les rayons, à la recherche d'une idée de menu pour la petite troupe, Minou dépose dans le caddie, trois paquets de saucisses et boudins. Elle stoppe le caddie et le dévisage:

    "Mais, tu aimes ça toi?"demande-t-elle surprise, avec une grimace qui fait comprendre qu'elle n'aime pas du tout. Elle sait déjà qu'elle reposera ces achats dès qu'il aura le dos tourné. Elle est à peu près sûre qu'il n'aime pas ça, lui non plus!

    "Non, mais tu vois, c'était un type qui faisait une animation. J'ai eu pitié et je me suis dit que dans quelques temps, ce serait moi à sa place..."

    Et tous les deux, agrippés aux barreaux du caddie, consternés, ils regardent cet homme devenu l'objet d'une observation cruciale. Il range ses paquets de boudins noirs, boudins blancs, de petites saucisses de coktail, seul, sur un stand de pacotille, posé, incongru!

    Il se redresse, remonte son col de chemise, passe une main molle sur ses rares cheveux et lance un regard circulaire .

    Et elle, elle voit son Minou, là, à cette place. Pas à sa place!

    Et lui, il y est déjà.

    "...parce que tu vois bien, je n'ai toujours pas eu de propositions de poste... enfin, à part, euh...tu sais où!"

    L'homme observé, enjeu d'angoisse sans le savoir,croise leur regard et pris sur le fait, elle ne peut qu'esquisser un pauvre sourire et vite baisser la tête, semblant préoccupée par la liste qu'elle tient à la main. Minou, lui, esquisse le même pauvre sourire et soulève les paquets de saucisses d'un air entendu! Avec un clin d'oeil complice!

    Ils ont tous les deux la même certitude. Mais, Minou attend qu'elle donne la sentence qui ne saurait tarder. Ils sont tous les deux secoués.

    Ils tournent les talons promptement.

    "Minou, c'est décidé. On va dans l'Est, tant pis!" déclare t-elle sûre de sa décision.

    Mon Minou ne deviendra pas ...ça!

    On déménage!

     

     

     

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  • Je m'adresse à toutes les mères qui s'apprêtent à accueillir le grand amour de leur enfant au sein de leur maison, en plein coeur de leur foyer. Bien trop prêt du coeur de ce foyer.

    Car il y a danger à recevoir ce nouvel arrivant. Regardez le bien,car un jour, vous ne le saurez pas, mais vous l'embrasserez pour un simple au-revoir et vous découvrirez que c'était un adieu.

    Alors que votre raison, vous somme de mettre une distance respectable avec cet Autre. Cet Autre est tant collé à votre propre merveille qu'il en est éclaboussé, et lui et elle , et elle et lui , et EUX!  C'est ça! Elle est devenue Eux. Il n'y a plus l'un sans l'autre. Il y a juste cet amour dévorant , ces rires niais craquants, ces étoiles dans les yeux. Ces mains qui se tiennent.  Et vous, vous étes le spectateur émerveillé. Votre coeur aimant de maman s'agrandit. Il y a des rires, des soins, des vacances, des jeux, des connivences, des repas...

    Et, puis un jour, plus rien!

    Votre enfant semble avoir une autre apparence, un profil arraché de cet Autre.

    Et autour de vous, il y aura des: l'amour, ça va , ça vient. Ils étaient trop jeunes. Il y aura un autre amour.Mum...Relativise, que diable! ya des choses plus graves! Mum...

    Bien sûr! Mais nous on reste là, avec une place en moins. Et c'était une très jolie place. Il était bien placé A côté d'elle , donc très proche de moi....

    La vie est faite de départ, de séparation, de deuil. On le sait bien mais ce n'est pas pour autant que l'on peut s'en défendre.

    A chaque fois, j'en ressort chiffon, chiffon froissé, usé, bon à jeter!

    Je suis peut-être moins armée car trop usée à cette pratique.

    Mes parents n'ont pas eu ce problème avec moi.

    Le premier garçon que je leur ai présenté, réunissait à peu près tout ce qu'ils pouvaient execrer. J'avais fait fort! J'étais passablement fière de moi en lisant la désaprobation dans leur regard. Passage rebelle obligatoire! Mais il était craquant tout de même..enfin à mes yeux et à ceux de beaucoup de filles!

    Au moins, j'étais la seule concernée dans cette relation.C'est peut-être plus profitable à un couple d'être face à lui-même et non pas imbriqué dans un relationnel qui enserre les liens. Sortir de cette emprise devient bien trop compliqué et implique trop de monde.

    Pourtant, l'amour s'expose.

    L'amour se chante à tue-tête! Une harmonie à deux voix. L'un et l'autre à l'unisson. Des gammes qui montent aussi vite qu'elles descendent,un choeur à deux tellement il est bruyant de passion.

    Je n'ai pas vu la chose venir, ou plutôt pas voulu voir. La vie était bien comme ça.

    Comme avant, avec ces chers petits...

    Le temps, aide-moi vite....

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  • Pour mon fils aîné qui me l'a réclamée, voici la Fameuse recette!

    Ma grand-mère me racontait qu'à son époque, quand le boulanger avait fini la cuisson de son pain, il ouvrait le four aux gens du quartier. Ainsi, les plats se faisaient en grande quantité. On profitait de la générosité de l'artisan. Pas d'appareil électrique dans les foyers, à cette époque!

    Alors...on choisit ses tomates rondes.Couper le chapeau( le réserver car il faudra en coiffer les tomates farcies), puis les vider, les saler,les retourner dans le plat pour qu'elle suinte leur eau.

    Les pomme de terre.Vous les coupez en deux, et à l'aide d'une cueillère plantée droit sur la chaire,vous  enfoncez l'extrémité dans un mouvement circulaire mesuré. C'est le fruit d'une longue expérience, mais ça viendra pour vous aussi!Vous retirez un petit dôme que vous laisserez cuire dans le plat et qui va délicieusement gratiner.

    Choisir des légumes d'égale grosseur.Ca permet une cuisson homogène sur les légumes. Pour les courgettes, les couper dans leur longueur puis en deux(ça fait quatre!!!)

    On commence par faire cuire les courgettes dans de l'eau chaude avec deux grosses pincées de bicarbonate de soude(vendu en supermarché près du sel). Le bicar permet de diminuer le temps de cuisson et a, l'avantage de colorer joliment les légumes verts.Les laisser refroidir et suinter.

    Faire tremper dans du lait, du pain de la veille... ou d'aujourd'hui!"C'est vous qui voyez!.."

    La farce à préparer au robot:

    commencer par mixer 100 gr de gruyère .

    Ensuite, du jambon. Alors la quantité?... En général, je fais au pif, mais pour un plat simple de farcis, je prends l'équivalent de 6 tranches de Jambon DD(découané, dégraissé...ça, c'est l'influence de mon mari qui a travaillé deux ans comme chef de rayon Crèmerie-charcuterie!!!).Ou un talon de jambon.

    Ajouter un oeuf, le pain ramolli(vous vous rappelez, celui qui a trempé dans le lait!), du sel, du poivre. Mixer le tout. La farce doit être liée, si ce n'est pas le cas, ajouter un oeuf dans le bol du robot.

    C'est le moment de farcir vos farcis! Et oui d'où le nom!

    Chaque légume doit avoir son plat, huilé d'huile d'olive("pardi, on est à Nice!"), on arrose d'un filet de cette même huile chaque farcis, on parsème de la chapelure sur chacun des farcis aussi. On les aime tous!

    Et on enfourne à four chaud!

    Aucune idée du temps de cuisson. Vous pouvez vous reposer parce que vous avez bieng travaillé, hé?

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