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Non, je ne suis pas fan de Claude François, mais intéressée par "le phénomène" généré par ce nom...
Ici, avec Isabelle Forêt, la mère de ses enfants. 1970....
Voici la bande annonce du Biopic(= film biographique, contraction de "biographical motion true picture").
Personnellement, je la trouve accrocheuse et elle me donne envie d'aller voir la performance de Jérémie Renier,..l'acteur est un peu plus carré que Claude François!
Revenons sur certains faits de l'histoire de Claude François...
Il est né en 1939, le 1 Février, en Egypte car son père travaille comme contrôleur de trafic sur le canal de Suez.
Il vit là-bas des heures paisibles avec sa sœur, Josette et sa mère, italienne d'origine calabraise, surnommée avec affection par son entourage, "Chouffa".
Il acquiert dans cette ambiance nord africaine, le sens du rythme, bercé par des pulsations....il était un batteur hors paire! D'ailleurs, son orchestre comptait toujours, une batterie classique et des percussions africaines.
Je vous fais grâce de son passage à Monaco, de la maladie de son père, de ses premiers pas comme percussionniste et son accession rapide après avoir compris ce qu'attendait le jeune public français séduit en 1960 par le son américain.....
Il commence avec "Belle, Belle.."
Et il grimpe vite...
Le Moulin de Dannemois.
En 1964, il achète le moulin de Dannemois, situé dans l'Essonne...les travaux vont durer dix ans...il veut de l'eau, et un jardin "merveilleux".
Là, il reçoit les amis,.. sa mère cuisine...il se ressource...à sa mort, le moulin est vendu pour 4 millions de francs, seulement pour rembourser le fisc.
Il était très attaché à ce domaine....C'est devenu un lieu de pèlerinage, avec visite des appartements et de sa pièce la plus privée, exposition des costumes de scène,...ensuite vous pouvez même vous rendre sur sa pierre tombale. Il est enterré dans le cimetière du village.
On peut comprendre que sa mort ait lancé la thèse du complot...il faut savoir que le chanteur a été victime d'un attentat, alors qu'il se rendait au Moulin. Il a essuyé des tirs sur plusieurs km...Voici la vidéo de son témoignage...quelques mois avant sa mort. Il a été également une victime collatérale d'un attentat de l'IRA, lors d'un séjour à Londres, en 1975.
Alexandrie...
Voici la dernière chorégraphie réalisée par Claude François et sa capitaine des Clodettes..."Alexandrie, Alexandra".
Le dernier enregistrement , 24 heures avant don décès, le 9 Mars, 1978.
Le disque sortait la semaine suivante....
Il est mort depuis 34 ans.
Il a vendu 60 millions de disques, soit autant que Johnny Haliday, ou Céline Dion qui, eux, sont vivants!
Les Clodettes.
Une polémique vient entacher cette histoire, par les démarches que les Clodettes ont dû engager afin de toucher des royalties bien méritées...à l'époque la beauté, la sculpture de ses femmes quasi dénudées attiraient un nouveau public pour le chanteur...plus masculin...! Elles se sont retrouvées, pour certaines, dans des situations critiques!Il faut savoir qu'elles n'avaient aucun contrat prouvant leur travail...dans ce milieu, les embauches mêmes se faisaient à l'instinct.
Quand on sait que l'entreprise Claude François, génère tant d'argent ...une entreprise bien gérée par ses fils...J'ai même découvert "la boutique officielle de Claude François", où vous trouverez tous les produits dérivés ...un mug est vendu 29 euros! ..oui, mais avec le portrait du chanteur!
Les Clodettes font partie de cette histoire...et les médias sont terriblement muettes ..difficile de trouver des portraits de ces filles, même de celle qui fut la capitaine jusqu'en 1974, Lydia Baronian.
Elles se sont rendues compte, en 2007, que la société Spedidam percevait leur droit à l'image sans restituer leur dû! Incroyable tout de même! Elles ont saisi le tribunal pour faire valoir leur droit....
Ses enfants.
Ses deux garçons, Claude, né en 1968 et Marc, en 1969...naissance tenue secrète, pendant quelques années, car elle devait nuire à l'image de sexe symbole du chanteur. Un peu kitch, tout ça!
Un homme d'affaire.
Claude François était un chanteur, un musicien, mais aussi un businessman accompli et intuitif.
En 1967, il monte sa propre maison de disque "Flèche".
D'ailleurs son fils la remise en service depuis quelques années.
En 1972, "il s'improvise patron de presse, en publiant "Podium", un magazine pour ados,qui écrase très vite la concurrence dans les kiosques!"Les ados sont devenus un tremplin marketing, une cible nouvelle.
Il savait surfer sur l'air du temps....
Il est toujours présent à travers ses chansons que tout le monde sait chantonner... sans être forcément fan!
Bravo l'artiste!