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Les journées, dans le sud, sont rythmées par le soleil.
Plus il brûle plus il impose ses horaires. On ne sort que tôt le matin. On déjeune léger et on file faire la sieste...On s'enferme dans la pénombre et la fraîcheur. Rien ne sert de forcer les choses! Il fait trop chaud pour toute activité!
Il n'y a bien que les touristes pour sortir en pleine chaleur!
Dans la soirée, je sors avec mon appareil photo et déambule dans les rues calmes d'Avignon....
Le festival et ses milliers de spectateurs et comédiens ont fui la ville après l'avoir occupée goulûment!
En voici quelques vestiges:
Le "off" est Le festival à ne pas manquer...la ville se transforme en scène.
Le moindre petit garage, couloir d'immeuble...n'importe quel endroit est utilisé en scène par des artistes soucieux de se produire.
Les affichages sauvages n'obéissent à aucune lois ou interdictions!
Bref, une grande euphorie s'empare de cette ville pendant trois semaines en Juillet.
Je rentre "par" les remparts, car vous le savez, Avignon est une des rares villes, a avoir conservée de solides remparts qui protègent la vieille ville et le palais des papes.
Je passe la porte Saint Michel (et oui, nous sommes dans une ancienne ville sainte!) et je remonte la rue du même nom!
Je commence par la place des "Corps-Saints"...non, pas des corps sains comme j'ai longtemps crû!
La place, côté église....
Et à l'opposé de la place, les inévitables terrasses! (C'est plus fréquenté!)
Continuons par une petite traverse....
On évite la grande rue, la rue de la République qui mène à la place de l'horloge, inévitablement pour arriver au Palais. Nous arrivons au square Agricole Perdiguier....
Ancien collège médiéval et le cloître Saint Martial.
Pourquoi le Square porte t'il le nom d'Agricol Perdiguier?
Il s'agissait d'un parlementaire français né à 7 km d'Avignon. élu député en 1846.
Homme respectable qui fut dans un premier temps compagnon d'Avignon et qui a laissé sa patte dans la restauration de Notre Dame des Doms.
Une stèle commémorative du génocide arménien perpétré au début du XX° siècle.
Voici une maison forte, construite en 1340, la livrée Ceccano du nom de son habitant.
On appelait livrée le palais édifié pour un cardinal, ici, Hannibal de Ceccano!
Il devient ensuite un collège de Jésuite abritant jusqu'à 1600 élèves, puis, ce sera des religieux, des militaires et jusqu'en 1960, ce sera le lycée Frédéric Mistral.
Actuellement, c'est une bibliothèque...j'ai fait la curieuse, et à l'intérieur, on peut voir ceci:
Des décors peints et conservés....
Un petit plan?