Une soirée est organisée par cette épicerie du Goût assez récente tout près de la place Stanislas, 4 place Vaudémont...

Ses horaires se sont bien adaptés aux clients de la Vieille ville, et les produits savoureux ont séduit!

On y trouve des produits lorrains, fins..("fin, très fin, on les mange sans faim" ...vous avez reconnu la réplique du "Père Noël est une ordure"?) Bon!

On y trouve aussi des produits monastiques( origine Aveyron! Un petit cocorico!) et des "coups de coeur des Terroirs de France et D'Ailleurs..."

Une invitation aux amoureux du goût.

Samedi 22 octobre de 20h30à 23h30,  soirée dédiée au Terroir Meusien... Prix:15 euros....un atelier mensuel du goût car Marie de Metz Noblat est spécialisée en analyse sensorielle et dégustation...

La soirée promet d'être fameuse! J'y vais bien sûr! Je ne risque pas de laisser passer une telle occasion!

Téléphone: 03.83.20.28.21

Juste à côté, dans les jardins du château, cette 4° édition...parrainé par Michel Roth.

Il y a de Grands Chefs. Vous pouvez déguster leur recette en achetant un carnet de dégustation,( 5 dégustations pour 10 euros! Ho!) formule privilégiée au repas. Une bonne chose car un repas statique au milieu d'une telle agitation des sens, c'est un contre sens!

Un marché, des échanges avec les Meilleurs Ouvriers de France,(Waouh!J'oserai pas!!), les arts de la Table....Cristallerie, faïencerie, textiles...

Il y aura aussi les écoles Hôtelières lorraines qui feront goûter leur recette pour 2 euros....

Bon, j'y vais, je goûte( Tout!) et je ramène un article?

OK!

J'en reviens...escapade sympathique au pays de la gastronomie, avec un temps estival...un jardin des sens en quelque sorte!

J'ai aimé l'organisation sans faille. On entre dans la cour du Château, on passe la porte grandiose et on pénètre dans les jardins à la française, petit Versaille de l'Est.

(Je n'ai pas aimé....les poubelles pleines, débordantes et trop rares!)

Le marché du terroir....et une sculture....

Les caisses: 5 dégustations pour 10 euros..(il s'agit de verrines minuscules ou de bouchées délicates, alors, les gros appétits prévoyez un nombre suffisants de tickets!)

Première étape: le marché du terroir...très aéré, des tentes se succèdent abritant ici, une ferme, ici une autre, ou une brasserie, une salaison, des fromagers, un exploitant agricole qui fait sa farine et son pain, les madeleines, les madeleines de Commercy ou de Liverdun...

Einville...

Je me suis arrêtée au stand des salins de Einville...bonnes explications, des produits intéressants. J'ai acheté  les pétales de sel, l' équivalent de la fleur de sel mais en sel gemme. Moins dense, plus riche en potassium et en calcium. Tout est récolté à la main. Le sel est d'une grande pureté, et son Packaging a une originalité propre, en dehors des codes couleurs haibituels...c'est à dire bleu. L'emballage est noir conférant une certaine classe au produit.

Puis, les écoles hôtelières proposaient leurs spécialités...

Puis, en sortant des jardins, on se retrouve sur un grand foirail, avec les tentes de chefs étoilés et une tribune avec un chef présentant une recette en direct, retransmis sur grand écran.

Les dégustations étaient intéressantes, mais à vrai dire, je n'ai pas entendu les trompettes de Jéricho! Dommage!

Ouf, nous avons eu droit à une assiette...oui, mais le carton a gâché un peu le goût....la fourchette en plastique, n'en parlons pas!

Comme le champagne dans des verres en plastic!

Pour certaines bouchées...incapable de savoir ce que je mangeais!

Expression hôtelière...

La gastronomie de masse ne serait pas propice aux saveurs?

Faux me répond Olivier...j'ai assisté aux Bocuse d'Or et pour plus de 1000 couverts, c'était apothéose dans chaque assiette....oui, mais c'était Bocuse!

Puis, visite de la partie rénovée du Château....Quelle merveille!

Au sous-sol, on peut accéder aux anciennes caves qui abritaient notamment les vins de toutes provenances....

J'ai découvert la chapelle...

La montée d'escalier, ses marches usées par des pieds illustres!!!....Léopold, Stanislas....Quatre siècles nous séparent, mais je sens toutes ces présences dans la mémoire des pierres.

Voilà, je rentre avec les ingrédients pour faire un repas plutôt rustique: pain de campagne, fromage de chèvre, oeufs fermiers pour une omelette, et la touche de sel...

Cette année ,pas de tapis bleu déroulé pour nous, passants et visiteurs.

Non, nous foulons un chemin de terre ocre, un petit gravier légèrement collant grâce à la pluie qui s'est invitée, elle aussi. L'effet est moins heureux que le verre bleu de l'an dernier. Mais le temps s'éclaircit et  avec de la luminosité, la couleur  tranche! Cette fois-ci, je n'ai pas ramené les petites pierres...

La place s'est transformée, nous offrant  un préambule chaleureux qui succèdera au marabout impersonnel...

Tapis ocre, plantes à foison et tableau noir pour inviter à l'écriture...j'ai écris...ceci...

Quand je suis repassée quelques heures plus tard, j'ai découvert, déçue, que France Bleu Lorraine avait scotché son affiche sur mon adresse! J'avais bien écrit pourtant!...

J'ai commencé par un jeu proposé, dès l'entrée: il fallait donner un chiffre, celui du nombre de livres dans une pyramide de livres, disposés de façon à nous tromper. Mais, j'ai disrtribué les tâches entre ma mère et moi, pour une efficacité totale. J'ai additionné et j'ai trouvé 207 livres.

Bon, je ne sais toujours pas si j'ai gagné et surtout quel était l'enjeu???

Ce vendredi, quelques conférences, les auteurs ne sont pas tous présents, la plupart arrivent par le Tgv, en fin de matinée, le samedi...Mais ceux qui sont là, sont tout à vous!......

A commencer par Eric Marchal:

L'auteur est né en 1963, à Metz..et oui, un lorrain! Il obtient un diplôme en pharmacie, thèse (?) à la  faculté de sciences à Nancy. Il présente et produit une émission sur France 3 Grand Est: Polaris, un magazine de l'actualité des sciences. Actuellement, il vit à Vittel, travaille à Nestlé Waters , le plus grand site d'embouteillage (Vittel!).

Son premier roman est ,en fait, une histoire en 2 tomes  "Influenza" (signifie grippe), paru en 2007, suite à une longue gestation après avoir lu un article sur la grippe espagnole. Il obtient d'emblée un prix! Il a d'ailleurs créé un site: www.roman-influenza.fr.

L'histoire se situe en entre Londres et Shanghai, de 1941 à 1943; un médecin est contacté par les services secrets spécialisés dans la désinformation. Les allemands possèderaient la souche de la grippe espagnole qui a fait plus de morts en 1918 que la première guerre mondiale...une course poursuite s'ensuit.

J'ai acheté le premier tome qui existe en poche (je ne sais plus où mettre mes livres! Ce format est suffisant) et j'ai pris également son dernier roman qu'il présente, paru depuis seulement une semaine! Je l'ai fait dédicacer à mon fils qui est en 1ère année de médecine (et oui, après être admis en 3° année à l'ESSTIN...il ne s'était pas senti l'audace de réaliser son rêve jusqu'à maintenant...) "Le soleil sous la soie"

Une période, le début du XVII°, un lieu qui lui est cher, le duché de lorraine,et un thème, la rivalité entre les médecins de la faculté et les chirurgiens-barbiers, à travers la vie de Nicolas Déruet.

Un contact chaleureux, intéressé, 2 jolies dédicaces, merci Monsieur Marchal. Je commençais bien!

Maintenant, voici une maison d'édition qui favorise les auteurs OM, invitée dans le cadre de l'Année de l'Outre-Mer: DESNEL.

Cette maison d'édition compte parmi ses adhérents un certain...Aimé cézaire!

Et  Suzanne Dracius," une des plus grandes voix des Antilles Françaises...", Martiniquaise, auteur de romans, poésie, nouvelles...

Sur le conseil de ce monsieur, j'ai acheté, sans la présence de son auteur, un livre en format poche "Hollywood SaIGNe" de David Diamond. martiniquais, journaliste, animateur radio et présentateur télé. Après un premier roman autobiographique, salué par la presse, il s'attaque à Hollywood, sa ville d'adoption qui le fascine. Un polar brûlant...

Je tombe ensuite sur Jacques Salomé, que je qualifierai de Fidèle.

Une de ces citations:" On court vers quelque chose, on trouve autre chose...on court vers quelqu'un, on trouve...soi.."

ou encore " dans un couple, ce qui est peut-être l'important, n'est pas de vouloir  rendre l'Autre heureux, mais de se rendre heureux et d'offrir ce bonheur à l'Autre"...à méditer?

Il a un joli sourire sur cette photo...ce n'était pas pour moi, mais pour ma mère! Elle fait des ravages!

Et dans les fidèles, je nomme Elise Fischer.

Cette Chère Elise  affichant un gentil et franc sourire. Elle présente ses derniers romans:

"Le rêve de la Grenouille", une petite fille qui grandit entre Nancy et la campagne, non loin de la brasserie de Champigneule. Des secrets sur une tante..russe...

Et le dernier: "Les cigognes savaient" sur d'autres secrets mais dans la campagne alsacienne...

Le plaisir rapide de voyager dans un espace-temps régional...et de découvrir le passé de ces lieux pour une apatride comme moi.

Un premier Roman de Clément Jourdain.

Vous ne trouverez que peu d'info sur lui: la cinquantaine et formation d'ingénieur.

Son roman est construit de façon originale: le journal d'un trentenaire, en pleine rupture. Chaque chapitre commence par un article qu'il doit écrire pour son journal, un sujet documenté, et il l'élargit sur sa vie...

"Ruptures Conventionnelles".

 Vous le trouverez sur Facebook!

Les Imageries d'Épinal présente deux nouveautés intéressantes:

Un livre de cuisine avec des recettes illustrées comme indiquées sur la photo ci-dessous.

Mais également un Calendrier réunissant des images retrouvées récemment dans les archives du musées. (J'ai craqué pour lui) C'est de toute Bôté...comme on dit ici!

Ma mère et moi-même flânions, et constatant une baisse de fréquentation évidente des stands, nous nous décidons à aller déjeuner. Ma mère est attirée par  un attroupement...curieuses comme des pies, nous nous précipitons...Notre ministre de la culture était là, tranquille, impassible malgré une cohorte bruyante et gourmande de journalistes et photographes. Je saisis mon appareil photo en bandoulière et je constate que ma mère s'est avantageusement faufilée près Frédéric Mitterrand...

Le livre sur la place sous le haut patronage de Monsieur Le Ministre!...et ma mère!

La photo donne l'illusion d'un intérêt commun voire d'une complicité!

Par la suite, il a serré la main de ma mère, ignorant royalement ma présence! Encore une fois, ma mère se fait remarquer.

Viens ensuite, Zappy Max....célèbre animateur radiophonique des années 1950-1970, sur RTL et RMC. D'un âge respectable, puisque né en 1921,..d'ailleurs ma mère était assez stupéfaite de le voir ainsi en chair et en os!!!

Nous continuons avec un auteur à charmante tête d'Einstein, qui nous présente:

"l'énigme Menchelson", ou l'explication de la loi de la relativité pour les Nuls! enfin ,à la portée de tous!...je ne suis pas sûre de d'être la personne idéale pour cette lecture.

Il s'agit de Gilbert Labadie, né en Lorraine, école polytechnique, ingénieur militaire de l'air...une grande pointure!On peut commander son livre aux éditions aéropage.

Un écrivain très présent à cette édition, Monsieur Picouly Daniel...

Présent dès le vendredi, ici à un forum, puis aux dédicaces, il s'adresse à vous comme si vous étiez unique et important. Alors que son succès est largement installé, sa disponibilité est des plus touchantes et surprenantes.

Né en 1948 d'un père antillais et d'une mère originaire du Morvan, il est le 11° d'une famille de 13 enfants. Il écrit son premier livre "la lumière des fous" en 1992, sous les encouragements de Pennac.

Un de ses plus gros succès est "le champ de personne"...il raconte son enfance romancée et ponctuée de délicieux moments tels que seuls les souvenirs  et la mémoire peuvent cerner avec cette note de tendresse.

Et là, encore avec ma mère...

Il a dit "l'essentiel de l'imaginaire est dans la boîte à jouet"...tout nous rapporte à cet univers, à notre passé...pour ce genre de phrase, je sais que je vais vous lire Monsieur Picouly...Vous étes un homme digne et vrai!

Ses livres:"l'enfant léopard", "le retour de flamme", "un beau jeudi pour tuer Kennedy"...

Il y avait aussi Yasmina Khadra...

Et oui, un nom de fille, signifiant "jasmin vert", pour un écrivain, algérien...en fait, nous expliqua t'il, il a utilisé le prénom de son épouse, prénom qu'il vénérait, comme pseudo...car d'où il vient, écrire n'était pas considéré comme très viril!

Il est envoyé très tôt dans une école militaire, et reste 36 ans au sein de l'armée. Il écrit son premier roman("Morituri") sous pseudonyme pour pouvoir parler de son univers en toute quiétude...l'armée..ne l'appelle t'on pas "la grande muette"?

L'officier algérien démissionne, en 2000, enfin libre de se révéler...ce qu'il fait en 2001 avec le livre "l'écrivain".

On peut citer: "les chimères", "A quoi rêvent les loups"...

Voilà deux auteurs que je vais lire sérieusement...

Et je finis avec ceux qui m'ont bien accueilli sous le petit châpiteau à l'entrée, sur la gauche....a l'exigu, mais très présents et disponibles...ils se sont prêtés aux photos et questions avec gentillesse.

Je commence par Marcel Dumas.

J'ai eu la surprise de découvrir qu'il était niçois comme moi! Deux déracinés qui se reconnaissaient. Marié à une lorraine, il n'a plus quitté la région(il faut dire qu'on y est bien!) Une grande discussion s'en est suivi avec ma mère: ils étaient du même coin!  Comme il le dit, nous sommes des "co-baie des anges"

Concepteur d'aéroport et pilote d'avion, il se lance, avec bonheur, dans l'écriture.

"Les écureuils d'automne, " "Les naufragés de Bréançon".

Il met à profit ses expériences de voyage et professionnelles dans de la science-fiction ou des romans.

Les livres peuvent être commandés à Publibook...

Son site est bien fait, clair, honnête : www.marceldumas.fr

Il y avait, Marc Gabriel.

Il nous raconte la lorraine en des temps lointains...il s'attache à Manonviller et lui consacre des pages d'histoire, la véritable  histoire d'un village...Village entre deux seigneuries (celle du diocèse de Metz et de la lorraine)...les franco-lorrains vont devoir cohabiter après l'annexion par la France...

Il a écrit aussi l'épopée du petit train du Lunéville-Blâmont-Badonviller.

On peut commander sur NMG éditions.

Il y avait aussi,Raymond Iss.

Il s'est fait connaître en éditant des nouvelles de science-fiction publiées au Québec. Puis en Belgique, en Roumanie puis enfin en France, dans certaines revues(Galaxies...)

On peut lire des passages de ses nouvelles sur www.rayjos.com

On peut commander : rueducommerce.com

Il y avait Noëlla Cailly.

"Au gré des vagues."..l'histoire d'une femme qui recueille une petite fille seule sur la plage...elle s'en occupe, puis retrouve sa famille....

"De confidences en confidences"..un roman qui relatent les moeurs d'après-guerre jusqu'aux années soixante...la vie professionnelles de Sarah et sa vie amoureuse...

"La fille du gitan"...une jeune assistante réalisatrice peine dans son rôle de mère et d'épouse...un film....et...

Créé en 1973(!!) par de jeunes nancéens, ce festival se déclinait tous les 2 ans jusqu'en 1981, puis s'est affirmé toutes les années...

Ainsi, après les livres, Nancy vénère la musique....

Exclusivement orienté jazz auparavant, le festival s'autorise divers courants.

Il sévit la première quinzaine d'Octobre...juste pour les premiers frimas...

Le 9 Octobre, de 14h à 19h, la Pépinière est en fête!

 Des chapiteaux, un magic mirror, des concerts, bien sûr en plein festival, à ne pas manquer!

Le site du festival est très bien fait, avec leur playlist...Je vous le recommande.

Hors festival, mais présenté dans le cadre du festival( le off, quoi!) je vais voir Agnès Obel...une voix mélancolique et pure, un piano, et la danoise nous enchante!

Avec elle, Sophie Hunger, la suisse à la voix de velours...un peu jazzie, rock et folk!

 Hier soir concert; Arrivée une heure avant pour être bien placée. La salle s'est remplie. Nous étions très bien placés!

Sophie Hunger fut une vraie découverte. Elle nous a surpris par un chant austère à capella..Puis, sa voix nous a captés, liés, enthousiasmés. Ses musiciens, une guitare et un trombone...Elle semblait habitée par sa musique, courbée sur son piano, comme si elle voulait adoucir sa courbe trop droite, comme si elle cherchait désespérément à rentrer en lui. Rappels...

Agnès Obel, est arrivée, en seconde partie, toute petite, menue, gracieuse et effacée, comme surprise à chaque fois de notre plaisir. Ses mains, à peine posées sur le clavier, s'animaient justement, délicatement, attendant sa voix vibrer, parfaite...vraiment parfaite, cristalline.

Émotions, frissons, bonheur, applaudissements...jusqu'à minuit...

Saint Quoi!

Affrique, oui,et  avec deux "f" ,je vous prie.

Rien à voir avec le continent.

Situé dans l'Aveyron, à 1h30 de Montpellier, à 25mn du Viaduc de Millau...à2h de Toulouse..ça ira, vous le positionnez?

A l'origine de ce nom,il y aurait l' évèque de Comminges(au sud de la haute Garonne) persécuté par les wisigoths( peuple migrant par excellence et violent, n'oublions pas!) qui vient se réfugier dans ce lieu nommé alors, "vicaria curiensis".

Cet évèque s'appelle: AFFRICANUS! Voilà, tout s'explique! Enfin, les deux "f" et le saint, car il a dû mener une vie irréprochable voire plus! Son tombeau serait devenu un lieu de recueillement.

Je vous parle de cet endroit car c'est un lieu magique pour nous, pour ma famille, mais sa fréquentation touristique en hausse, prouve que cette magie est réelle!

Mais je l'admets, je suis toujours sous le charme de ce "Pays", que j'ai fait mien!

Petite ville à la campagne, elle peut se targuer d'être comme Rome, entourée de 7 collines. C'est un de ses charmes: où que vous vous trouviez à l'intérieur de la "villotte", il vous suffit de lever les yeux et vous étes sous la coupe d'une de ces collines, ou de plusieurs.

Ces 7 collines creusées par la Sorgues et ses afluents s'appellent:

• La colline des Anglais
• La colline de la Quille
• la colline de la Fous
• La colline de La Serre
• La colline des Cazes
• La colline de Nougayrolle (route de Crassous..des noms comme ça, ça ne s'invente pas!!!)
• la colline du rocher de Caylus

A ma grande honte, je ne peux pas toutes les situer, mais j'ai demandé de l'aide  et je pourrai bientôt vous les positionner clairement.

Les noms de Fous et Crassous se prononcent jusqu'au bout, il faut entendre le S, ça participe à leur charme!! Essayez-les!

Ainsi, sur cette photo, juste au-dessus du cinéma, la colline "de la stelle de Gantou".Stelle boulversante à la mémoire d'un jeune Saint-Affricain résistant, fusillé. Colline préservée et sauvage.

Encore une colline...un bâtiment des années 70 s'est greffé à sa base, la tailladant sans grâce. Mais, la raison économique acceuillit tous les élèves de cette école EDF avec la bénédiction compréhensible de la ville. L'été dernier, j'ai pu constater des travaux d'habitats collectifs, toujours à la base de cette colline: bien pensé et intégré dans le paysage. Ouf! Un projet intelligent.

Sur celle-ci, on peut en distinguer deux: le rocher de Caylus sur la droite(Je reviendrai sur le nom de Caylus!) et la colline des Cazes.

La colline au-dessus des Combes, celle de l'école EDF. Sur celle-ci, les différentes époques architecturales parlent d'elles-mêmes!

C'est un exemple caractérisé de ce que j'avance: cinq photos de quartier et quatre collines différentes!

Une petite ville mais de belles histoires du passé, des traces à tous les coins de rue à qui veut bien les regarder.  Une âpreté sur les visages emprunts des tourments du climat continental,car Saint-Affrique est faussement positionné au sud. Il ne faut pas s'y tromper, le climat y est rude.De plus, les Aveyronnais ont subit l'isolement géographique,car cette vallée creusée entre plusieurs plateaux se mérite. 

S'il y a  un lieu mythique à Nancy, c'est bien le Flo. Avec la place Stan, bien sûr!

Cette brasserie a l'avantage d'être très bien située, en face de la gare, et près de la chambre de commerce(j'y reviendrai!)

Louis Moreau, propriétaire de la brasserie de Vézelise, veut disposer d'une vitrine d'exception pour sa bière , en lorraine. Associé à Maujean, propriétaire de l'hôtel d'Angleterre mitoyen, ils commandent la construction d'un immeuble moderne (moderne en 1900...) 50 chambres et une brasserie.

Les architectes s'appellent Weissenburger et Mienville.

Début des travaux:1910.

Fin des travaux:1911.

La grande salle: 25 m de long sur 12 m de large.

Décor: feuilles de fougères. Nous sommes en plein Art Nouveau: hymne à la nature.

Lustres et mobilier: Majorelle.!!

Verrières serties de cuivre signées Jacques Gruber.

De belles signatures.

Ce lieu est un véritable musée à disposition de tous les clients. Une véritable aubaine! Je n'avais pu voir du Majorel, qu'au musée d'Orsay et à la villa Majorelle.(prochaine visite)

Samedi, c'était plein à craquer! Ambiance électrique, mais feutrée, le personnel impeccable, mais pas très souriant me fait remarquer ma fille. C'est vrai!

Une attente presque longue mais le décor et l'effervescence calment toute critique.

Mes enfants me font remarquer que c'est l'endroit idéal pour voir la dernière collection de Burberry:"oui, pas mal le dernier trench..." ou des sacs Lancel...C'est une réalité, les clients contribuent dans un certain sens à la mesure de ce lieu.

Quand l'addition arrive, ma fille tire la coupelle vers elle et à la lecture de la note, elle hausse le sourcil et très sérieusement, elle nous propose un "basket-Flo"...