Les Manalas envahissent l'Alsace juste avant la Saint Nicolas. (le 6 décembre).

Ces petits pains traditionnels sont confectionnés dans les familles.

Ils ont la forme d'un petit bonhomme. La traduction en alsacien étant: "petits hommes."

Il faut savoir qu'ils sont appelés Meneles dans le Bas Rhin.

Dans le Haut Rhin, les mots sont marqués par la voyelle A, d'où, les Manalas.

A l'origine, on fête  la légende des trois enfants sauvés de la main du boucher par Saint Nicolas.

Là, pour le coup, les petits bonhommes que vous allez façonner, ne seront pas sauvés...vos enfants ne leur feront pas de quartier!

Maintenant la recette inratable!

600g de Farine

100g de beurre

5g de sel

20g de levure

100g de sucre

200ml de lait

2 œufs

Vous pouvez mettre tous les ingrédients dans la machine à pain et enclencher le programme pâte.

Sinon, vous utilisez votre robot , ou vos petites mains, et vous déposez la pâte dans un endroit chaud (sur le radiateur), vous la couvrez et laissez reposer 1h.

Ensuite vous séparez la pâte en pâtons d'égale grosseur.

Puis vous les façonnez comme indiqué sur la photo en bâton épais.

Pour la tête, vous pincez la pâte à deux centimètres de l'extrémité.

A l'aide d'un couteau, vous séparez les bras à mi-hauteur du bâton, de chaque côté, comme deux appendices. Vous obtenez les bras!

Toujours à l'aide du couteau, vous entaillez l'extrémité basse du bâton, dans sa longueur et vous les séparez.Vous obtenez les jambes!

Préparez un peu de lait avec beaucoup de sucre glace et, à l'aide d'un pinceau, vous tartinez généreusement les petits bonhommes.

Vous pouvez placer des pépites de chocolat en guise d’œil, ou vous pouvez opter pour des raisins secs.Je laisse place à votre imagination....

On peut même faire une jupe au petit bonhomme!

Ensuite, faire chauffer à four chaud, 5/6,(180°) à peu près 25mn.

Ils doivent lever et dorer.

Je suis sûre que les vôtres seront plus beaux!!

En tout cas, ils sont irrésistibles!

Joyeuse Saint Nicolas!!! Ou pas!

Voici les 13 desserts, expliqués sur les bases de la tradition provençale...mes origines obligent!

Frédéric Mistral:

"Ce jour-là, trois chandelles brûlaient....Sur la triple nappe blanche, tour à tour, les plats apparaissaient...suivis d'un tas de friandises réservées à ce jour."

En Provence, Noël revêt un caractère sacré au-delà du caractère religieux.

Il " faut" sept plats pour rappeler les sept plaies de Jésus. Ou les douleurs de Marie. A la fin du Gros souper, les convives se rendent à la messe de minuit.

Les trois nappes seraient en l'honneur de la Trinité (le père, le fils, le saint esprit), comme les trois bougies, allumées par les plus âgés de l’assemblée.( selon Mistral, si la mèche se tourne vers un convive, c'est de mauvais augure!)

Les treize desserts, pour les 13 convives de la Cène (le dernier repas de Jésus et ses douze apôtres) Chaque convive doit les goûter tous. Ils se dégustent au retour de la messe. Ils restent sur la table pendant 3 jours.

On compte les "mendiants " parmi ces desserts: chacun rappelle la couleur de la robe des ordres religieux mendiants, ainsi, les raisins secs pour les Dominicains, les amandes pour les Carmes, les figues  pour les  Franciscains, et les noisettes pour les Augustins . Une noix ou une amande piquée dans une figue  s'appelle " le nougat du capucin."

On compte la Pompe, un pain de fête que l'on doit rompre comme le Christ a rompu le pain.

La pompe est à déguster avec du vin cuit (Carthagène)

On ajoute les dattes.

Savez-vous pourquoi le noyau de ce fruit est marqué d'un cercle comme un O? Ce serait  l'enfant Jésus qui se serait écrié un  "Oh!" de ravissement quand on lui a tendu le fruit pendant la fuite en Égypte.

On ajoute aussi: le Nougat, les oranges, les mandarines, des pommes , des fruits confits....

Des calissons d'Aix:

En Provence, à Noël, tout va bien!

Faut-il vraiment attendre Noël...je vous propose une petite répétition absolument indispensable!

Bienvenue à l'An qui vient!

S'il y a  un lieu mythique à Nancy, c'est bien le Flo. Avec la place Stan, bien sûr!

Cette brasserie a l'avantage d'être très bien située, en face de la gare, et près de la chambre de commerce(j'y reviendrai!)

Louis Moreau, propriétaire de la brasserie de Vézelise, veut disposer d'une vitrine d'exception pour sa bière , en lorraine. Associé à Maujean, propriétaire de l'hôtel d'Angleterre mitoyen, ils commandent la construction d'un immeuble moderne (moderne en 1900...) 50 chambres et une brasserie.

Les architectes s'appellent Weissenburger et Mienville.

Début des travaux:1910.

Fin des travaux:1911.

La grande salle: 25 m de long sur 12 m de large.

Décor: feuilles de fougères. Nous sommes en plein Art Nouveau: hymne à la nature.

Lustres et mobilier: Majorelle.!!

Verrières serties de cuivre signées Jacques Gruber.

De belles signatures.

Ce lieu est un véritable musée à disposition de tous les clients. Une véritable aubaine! Je n'avais pu voir du Majorel, qu'au musée d'Orsay et à la villa Majorelle.(prochaine visite)

Samedi, c'était plein à craquer! Ambiance électrique, mais feutrée, le personnel impeccable, mais pas très souriant me fait remarquer ma fille. C'est vrai!

Une attente presque longue mais le décor et l'effervescence calment toute critique.

Mes enfants me font remarquer que c'est l'endroit idéal pour voir la dernière collection de Burberry:"oui, pas mal le dernier trench..." ou des sacs Lancel...C'est une réalité, les clients contribuent dans un certain sens à la mesure de ce lieu.

Quand l'addition arrive, ma fille tire la coupelle vers elle et à la lecture de la note, elle hausse le sourcil et très sérieusement, elle nous propose un "basket-Flo"...

Ines de la Fressange, un de mes "personnages" favoris.

Un franc parler du temps où elle sévissait comme mannequin chez Chanel! Ici,en 1987....

Devenue une maman, plus adoucie, plus accessible.

Toujours d'une classe renversante, d'un superbe maintien.

Elle nous offre pour Noël toutes "ses recettes", un peu par paresse, car elle était toujours en train de donner des adresses à ses amies.

Et pour le coup, nous sommes toutes ses copines avec ce "carnet" style Moleskine!

Un missel de bonnes adresses (côté Rive Gauche!) et bourré de conseils!

Elle est favorable à la simplicité, le bon marché à partir du moment où il rime avec bon goût! C'est ma devise!

On y découvre sa fille, nine d'Urso, qui est sa digne héritière, pas de doute!

Pour à peu près 23 euros!

Son titre? "La parisienne"...je viens de l'entendre dire, au cours d'une émission,qu'elle aurait tout aussi bien l'appeler: la "française"!

La voilà, naturelle.... faisant du shopping...avec ses copines!

Première chose:

éplucher ses légumes, les laver, et les couper en deux.

Moins vous les couperez, plus ils conserveront leur saveur!

Seconde chose:

préparer votre eau de vapeur, avec un peu d'huile d'olive, du sel, du thym, du laurier, des écorces de citron et des graines de coriandre.

Je vous promets des légumes savoureux, une odeur rassurante dans toute la maison de par les odeurs du sud.

Les légumes doivent être tout juste saisis, et il faut stopper la cuisson en les mettant au froid.

Bonne occasion de se mettre au vert avant les fêtes, et avec, malgré tout du goût!

Elle commence avec un roman dont le titre est à rallonge! Rien ne laisse présager du contenu de ce livre en épelant ce premier titre: "Les yeux jaunes des crocodiles"...?

Puis on penètre dans la plus grande intimité de chacun des personnages qui évoquent tous leurs pensées secrètes, tout ce qui ne se dit pas. On passe de l'un à l'autre et peu à peu on les aime ou on les déteste, mais ce qui est sûr, c'est qu'on ne les quitte pas!

Ce fut donc une Grande surprise que  la découverte de ce livre qui sera en fait le premier d'une trilogie. Mais on ne serait par contre un quatirème tome, Madame Pancol! On connait tellement bien vos personnages! Ils font partie de notre vie!

Joséphine qui se réalise à chaque livre, ses deux filles dont le caractère est à l'opposé, Hortense l'orgueilleuse, Zoé la douce. La mère, Henriette qui n'est autre qu'une très  méchante...Junior l'extraordinaire enfant! Il y a aussi un homme d'affaire très nounours finalement. Et le beau Philippe qui n'aime pas son reflet, mais va tout faire pour se retrouver.

Et j'en passe!!!

J'ai bientôt fini ce troisième livre, alors je ralentis mon rythme de lecture, pour déguster!

TOME 1   Les yeux jaunes des crocodiles

TOME 2  La valse lente des tortues

Katherine Pancol.

Née au Maroc, en 1956, elle fait ses études en France (doctorat en lettres modernes), pour devenir enseignante de Français, puis journaliste pour Cosmopolitan et Paris-Match. Remarquée par un éditeur (là, on se retrouve un peu dans son roman), elle écrit "Moi D'abord" (livre très intimiste dans lequel elle lâche son jardin secret), qui devient un franc succès.

Elle s'installe alors, début 1980, à New York pour rechercher l'anonymat. Deux enfants, elle continue avec Paris-Match sur le mode d'interview. Puis publie ses romans que l'on connait!

Quelle belle réussite, merci pour ces moments de lecture ...Ma gratitude pour cette manière d'utiliser le verbe qui a permis de me détendre avec l'écriture. Un peu déçue de votre attitude "cavalière" au livre sur la place. Comme les Divas de ce milieu, vous n'honorez pas vos obligations de présence ...Le succès sans doute!

Mais je vous excuse pour ces heures délicieuses...et puis les lecteurs ont trop tendance à vouloir s'accaparer l'attention de l'auteur. On se sent si proches de vous! Mea culpa!