• Un autre village emblématique, à connaître!

    Le village des  artistes, des peintres.

    Saint-Paul-de -Vence.

    Il ne se dévoile qu'aux courageux qui passent Cagne sur Mer, et vont dans les terres, jusqu'à cet éperon rocheux. 

    Coincé entre sa petite soeur, Vence et La colle sur Loup.

    Vue sur la mer d'un côté et à l'opposé, vue sur les montagnes.

    Les pierres prennent le soleil et restituent une couleur chaude.

    Saint-Paul-de-Vence on French Riviera

     

    Saint-Paul-de-Vence on French Riviera

     

    Chaque habitant a cette conscience de nicher dans un écrin, si bien que chaque maison est précieusement décorée.

     

    Saint-Paul-de-Vence on French Riviera

    Saint-Paul-de-Vence on French Riviera

    Saint-Paul-de-Vence on French Riviera

    Saint-Paul-de-Vence on French Riviera

    Attention, deux yeux perçants nous observent de son promontoire...

    Saint-Paul-de-Vence on French Riviera

    L'enchevêtrement des ruelles respecte l'ordre initié dès l'époque médiévale.

    Saint-Paul-de-Vence on French Riviera

    Saint-Paul-de-Vence on French Riviera

    Saint-Paul-de-Vence on French Riviera

    Saint-Paul-de-Vence on French Riviera

    Et au sol, toujours les galets polis par le ressac de la mer, et déposés comme offrandes aux habitants de la French Riviera.

    Les habitants de la région, reconnaissants, ont su se parer de ces pierres...précieuses.

    Saint-Paul-de-Vence on French Riviera

     

     

    Simone Signoret et Yves Montand ont habité le haut du village.

    Chagall y a passé les dernières années de sa vie.

    Matisse n'était pas loin!

     

    Saint-Paul-de-Vence on French Riviera

     

    Les visages de femmes caractéristiques ..au goût de Matisse et de Chagall..

     

    Saint-Paul-de-Vence on French Riviera

     

     

     Toutes les rues mènent au coeur du village qui abrite calmement le lavoir et la fontaine.

     

    Saint-Paul-de-Vence on French Riviera

     

    Le coeur du village battait au son de l'eau.

    Saint-Paul-de-Vence on French Riviera

     

    Saint-Paul-de-Vence, place forte, fortifiée bien avant d'être un lieu de villégialture...

     

    Saint-Paul-de-Vence on French Riviera

     

     

    Histoire d'un petit restaurant, à l'entrée du village.

    En 1930, un couple , Paul et Baptistine Roux, fils de paysan, proposaient aux premiers touristes artistes, et aux villageois, de goûter les spécialités de la région, pissaladière, et pan-bagnat.

    Au vu du succès, ils agrandissent et proposent des chambres.

    "Ici, on loge à pied, à cheval et en peinture!"

    Ils viennent tous loger dans la charmante et accueillante auberge, Léger, Matisse, Picasso, Chagall, Braque...et les murs sont décorés de leurs peintures!

    C'est une auberge-Musée!

    La Colombe d'Or trône fièrement à l'entrée du village...

    Saint-Paul-de-Vence on French Riviera

     

     

    Et ne dévoile ses trésors, qu'au prix d'une réservation!

     

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  • Menton, "est située aux confins de l'Italie. de la  Principauté de Monaco et du Comté de Nice".

    Climat Subtropical. Voilà qui fait rêver la Lorraine que je suis devenue!

    La cité du citron, le paradis des jardins, vitrine architecturale incomparable de la French Rivierra.

    Voici des photos d'une visite de la Cité:

     

    Menton, la French Riviera

    Explosion de couleurs pastel, chaudes, enveloppantes .

    Esprits émerveillés et apaisés.

    Coeur historique médiévale.

    Menton, la French Riviera

    Menton, la French Riviera

    Menton, la French Riviera

    Menton, la French Riviera

    Ruelles improbables, étroites...sinueuses qui serpentent  dans la colline jusqu'au cimetière...

    Menton, la French Riviera.

    Détail du parvis de l'église des Pénitents...petits galets en mosaïques.

    Ma mère, alors qu'elle était interne chez les religieuses à Nice, me disait que les élèves devaient ramasser sur la plage des petits galets pour ce type de projets...il y a , sur ce parvis une trace de maman, et je le regarde différemment, avec un sentiment de fierté et d'appartenance, probablement le même sentiment que devaient ressentir les bâtisseurs de cathédrale

    Il y a un peu d'elle ici!

    Menton, la French Riviera

     La chapelle des pénitents blancs, construite au XVII° siècle.

    Menton, la French Riviera

    Menton, la French Riviera

     

    Dignes et immuables demeures face à la mer, contre la roche.

    Statuaires magnifiques, mausolées extravagants, pierres tombales émouvantes, promenade insolite.

    Menton, la French Riviera

    Menton, la French Riviera

    Menton, la French Riviera

    Et je ne suis pas la seule à m'intéresser à la statuaire du lieu!

    Bon, il s'agit de mes fils, ceci explique cela!

    Menton, la French Riviera

    Des tombes anglaises...Il ne faut pas oublier que les anglais fortunés venaient chercher le soleil de la Riviera. C'est leur présence qui a façonné la côte d'azur, et a favorisé son essor. Il n'y avait à l'époque que des petits ports de pêche...

    Menton, la French Riviera

     

    Mausolée russe dédié à des princes venus chercher la paix et la douceur de vivre.

    Et comme on parle de "l'americain way of life," on peut concrètement parler de la" Riviera way of life" de la fin du XX° siècle au début du XXI° siècle, plébiscité par les russes et les anglais!

    Menton, la French Riviera

    Menton, la French Riviera

    Menton, la French Riviera

    En redescendant vers la mer...

    Menton, la French Riviera

    Les façades jaunes soleil bardées de volets à persiennes caractéristiques, et c'est l'Italie qui résonne!

    Menton, la French Riviera

    Menton, la French Riviera

    Menton, la French Riviera

    Menton, la French Riviera

    Menton, la French Riviera

    Menton, la French Riviera

    Le musée Jean Cocteau.

    L'âme des artistes est saisie par La Riviera ,comme tout un chacun...

     

     

     

     

     

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  • Nancy et son hypercentre à Noël.

    Le grand sapin, choisi dans les Vosges et rapatrié sur la place Stan pour un dernier feu! Il trône du haut de ses 22 mètres, jusque début Janvier.

    La ville est en fête tous les soirs! 

    Une grande roue sur la place Carrière!

    Nancy et son hypercentre à Noël.

    Jolie symétrie pour la grande roue sous une arche de la porte Héré, nom de l'architecte de Stanislas.(1735)

    Nancy et son hypercentre à Noël.

    La rue Héré grouille de monde, lien entre les deux places, l'hypercentre animé. 

    Le centre, avec ses multiples restaurants, cafés, brasseries.

    Nancy et son hypercentre à Noël.

    Et bien sûr, notre bon roi Stanislas, dans sa bulle bleue. 

    Un spectacle a lieu tous les soirs pour fêter Saint Nicolas!

    Nancy et son hypercentre à Noël.

    Stanislas et l'hôtel de ville.

    Pour finir, une autre curiosité, le palais des congrès qui fait bouger le centre de Nancy vers la gare.

    D'ailleurs, cette année, nous avons la chance de bénéficier d'une patinoire, place Simone Veil, anciennement place Thiers.

    Nancy et son hypercentre à Noël.

    Le taureau rouge en bronze de Gé Pellini, artiste lorrain.

    Nancy et son hypercentre à Noël.

     

    La patinoire.

    La photo n'est pas très jolie, mais on peut voir le Flo, chef d'oeuvre de l'art lorrain qui a failli disparaître au profit d'une seconde tour, aussi disgracieuse que la tour Thiers! Malgré tout, cette tour aura bien sa petite sœur, puisque nous allons voir s'ériger sur cette place, une autre tour de 8 étages juste en face du Flo!

    Je parlerai aussi du marché de Noël, mais je n'ai pas de photos. Au vu des événements, nous sommes très peu sortis cette année.

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  • Bataville, une ville est née...

    Février 2016, Bata France est placé en redressement judiciaire , le groupe s'étant déclaré en cessation de paiements.

    En effet, les ventes s'effondrent en Europe, sauf en Italie, depuis 2000. En France, la filiale est en  dépôt de bilan.

    Pour les derniers 136 magasins, certains sont repris par Go sport par exemple.

    Du temps de sa splendeur, la France a compté jusqu'à 450 magasins, en 1980!

     

    Tout a commencé...

    A Zlin, en 1894.

    A cette époque, la ville est située dans l'empire Austro-Hongrois. Elle est actuellement en République Tchèque proclamée depuis 1993.

    La famille Bat'a (Orthographe exacte à l'époque des début de Tomas), est dans la fabrication de chaussures depuis plus de huit générations, soit 300 ans. Il ne s'agit pas d'une aventure hasardeuse. 

    Tomas Bat'a, 21 ans, décide de construire avec son frère(Antonin) et sa sœur(Ana), un site industriel avec l'argent dont il a hérité de sa mère.

     

    Bataville, une ville est née...

     

    Tomas va participer à l'essor de la ville en implantant son usine prospère.

     L'entreprise commence avec 14 employés et quelques années après, elle en compte plus d'une centaine.

     

     1895.

    Bataville, une ville est née...

    Sa sœur se marie et son frère entre dans l'armée.

    Il se retrouve seul à la tête de l'entreprise.

    1897.

    Il lance sa toute première chaussure textile,la Batovka.

    Bataville, une ville est née...

    1904.

    Rien ne semble arrêter Tomas. Le succès le galvanise et il décide de se tourner vers les USA, le pays de tous les possibles. Il étudie les méthodes utilisées dans les usines automobile de Ford. Celui-ci ,inspiré du taylorisme(production réfléchie) met en place des chaines de production qui augmentent la rentabilité du travail sur un objet unique et fait baisser le coût de production.

     

    1905.

    250 employés et 2200 paires fabriquées par jour!

    Bataville, une ville est née...

     

     

    1917.

    2 millions de paires par jour produites par 5000 employés.Les exportations ont démarré dès 1909.

    Pendant la première guerre, l'industrie est florissante puisqu'elle chausse l'armée austro-hongroise.

    Tomas continue de s'inspirer du modèle Ford en créant des cités d'habitations pour loger les ouvriers et des infrastructures propres à l'épanouissement de la sphère familiale de chaque employé. C'est le modèle paternaliste.

     

    1925.

     Tomas s'entoure d'architecte audacieux, et décide de construire une usine moderne, et une "petite ville" annexe pour les ouvriers. Il succombe au mouvement Bauhaus.

     

    Bauhaus, mouvement architectural, né ,en 1919, en Allemagne, de la nécessité de reconstruction après guerre: les "créations doivent être nécessaires, justes et neutres"...

    Bataville, une ville est née...

    La cité mère de la firme est remodelée selon ce principe, une cité jardin, où tout a été "dessiné selon un même gabarit, par démultiplication d'un cube de béton armé de 6.15 m de côté, de l'usine aux logements des ouvriers, en passant par l'école, l'infirmerie, ou l'épicerie"...

    A noter que chaque maison ouvrière bénéficiait de l'eau et de l’électricité.

    Il introduit un système d'aide sociale très en avance, met en place la semaine de 5 jours de travail .

    Il inscrivait sur les murs: "La réflexion est pour les gens, le travail pour les machines".

    Il inculquait la confiance dans le travail, chez Bata, puisqu' ils  avaient pour mission de chausser la planète!

     

    1925

    Bata fait évoluer ses ouvriers, et met en place un système de primes liés au profit de l'entreprise.

    Les initiatives sont favorisées, et une école du travail Bata est créée!

    1931

    Avec la'apparition des droits de douane, Tomas contourne le problème en construisant des usines dans plusieurs pays de l’Europe, en Inde et aux Etats Unis.

    1932

    Bataville, une ville est née...

    Alors qu'il se rend en Suisse pour superviser une de ses usines, tomas meurt dans un accident d'avion.

    La marque Bata survit , Thomas junior reprend les rênes.

    Les usines de l'est seront réquisitionnées par les nazis, puis nationalisées par le communisme d'après guerre. Mais Bata survit grâce à la prévoyance de son fondateurs et de toutes les usines en dehors de l'Europe de l'Est.

    Bataville, une ville est née...

    1946

    Fondation de l'entreprise au Canada de "Thomas Bata Junior"

    1990

    Bataville, une ville est née...

    Lancement d'une gamme premium alliant confort et qualité.

    A partir de 1995, Bata ouvre de nouveaux magasins en Russie, s'installe à nouveau en Europe de l'Est, puis ce sera la Chine en 2004.

    L'histoire continue mais s'est interrompue tristement en France.

    Les familles se sont senties trahies et abandonnées par "Le Père".

    Bataville, une ville est née...

    Bataville en Lorraine.

    En plein parc régional,   entre Nancy, Metz et Strasbourg, en 1932,Tomas installe une usine et sa ville ouvrière en pleine campagne, loin de tout et surtout des syndicats dont il ne voulait pas en entendre parler.

    2700 personnes vivaient dans cette cité jardin.

    En 2001, la fermeture de l'usine ébranle toute la région: "Une blessure industrielle" pour la lorraine, déjà frappée par les problèmes de Trailor(les remorques) à Lunéville, la crise de la sidérurgie, les crises minières...

     

    Visites en photo, à l'occasion d'une virée en moto...

    Bataville, une ville est née...

    Bataville, une ville est née...

     

    Le village compte tout juste 600 personnes actuellement.

    Une initiative d'un enfant du pays, meurtri par cette histoire, rêve de faire renaître de ces cendres ces lieux.

    On note une petite activité dans les locaux...

     

    Bataville, une ville est née...

     

    L'entrée de l'usine.

    Bataville, une ville est née...

     

    L'école.

    Bataville, une ville est née...

     

    Les villas.

     

    Bataville, une ville est née...

     

    Bataville, une ville est née...

     

    Les habitations collectives.

    Bataville, une ville est née...

     

    Bataville, une ville est née...

     

    L'église au milieu d'un pré...

    Bataville, une ville est née...

     

    Une vraie curiosité, une utopie que l'on touche du doigt dans cet endroit, une friche industrielle fière...

    Une trentaine de Bata Ville dans le monde!

    Je n'ai pas pu voir le port sur le canal, ni la gare...

    La cantine et le bâtiment d'usine sont inscrits aux monuments historiques,  et la cité au Patrimoine du XX° siècle.

    A vous de faire votre visite...Vous pouvez vous y rendre par Einville, Paroy, Lagarde, vous longerez ainsi le canal, puis direction Moussey.

     

     

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  • Une mort absurde de Laura Wilson.

    Lecture de vacances. Le genre de lecture que l'on préfère au film du soir.

    Une histoire qui nous plonge dans Londres des années 1945, un Londres à bout de souffle des V1, des privations, du blitz, de l'éloignement des enfants vers les campagnes...(d'ailleurs, cet effort de guerre concernant la future génération n'est pas assez mise en avant. L'effort et l'investissement de toute une nation pour protéger leurs enfants, leur Futur, au dépend de séparations douloureuses, et d'une surcharge de responsabilités pour des familles d'accueil.)

    Un policier, Stratton, honnête travailleur, mari et père de famille, sauve d'un bombardement une femme..lourdement traumatisée.

    Aux abords d'un hôpital, non loin de là, un médecin est retrouvé mort, sur des gravas..et cet honnête policier suit son intuition...il pourrait s'agir d'un crime...

    Immersion complète dans cet univers anglais,et au sein d'un hôpital.

    Je ne dévoilerai rien de plus...

                                                                          Laura Wilson...

    Une mort absurde de Laura Wilson.

    Laura Wilson.

    Romancière britanique, née en 1964.

    Etudes supérieures en littérature anglaise.

    Quatre romans autour du personnage Stratton...que je vais m'empresser de lire, bien sûr!

    D'autres romans policiers à son actif, comme "L'amant anglais", "Les reclus"

     

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  • Je disais bien à mon mari combien il était agaçant d'être dérangée par des appels de prospection!

    Contre le télémarketing!...non, ce n'est pas moi...c'est juste une personne heureuse de répondre au téléphone!

    Je me suis élaborée une liste de réponses qui coupaient court au bagou du téléprospecteur, dans le style:

    -Désolée, je ne suis pas propriétaire!

    Cette réplique fonctionne pour la plupart des cas!

    Vous avez aussi:

    -Je n'ai pas de congélateur!

    Vous avez compris que je parle de la téléprospection pour des produits surgelés!

    Contre le télémarketing!

    La réaction est immédiate et dépitée, quant à moi, je jubile de mon petit mensonge!

    Mais, je réponds. Et ces appels finissent par être une intrusion dans l'intimité....le téléphone, c'est moi qui choisis!

    Ayant été lui-même dérangé entre midi et deux, mon Minou a pris le taureau par les cornes( Comment se fait-il que je ne l'ai pas fait! ...c'est probablement, plus masculin comme réaction!...), et a appelé le 1014.

    C'est-à dire France Télécoms....ils se chargent de vous désinscrire des listes de télémarkéting, en 3 jours!

    A la réflexion...s'ils nous désinscrivent, c'est qu'ils nous ont inscrits!....GRRRR!

    Merci France Télécoms!

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